Le départ, par Raw Flo (instagram)

Jour 1 : La Marche Sans Faim 1ère édition 2019 dans les Monts du Haut-Beaujolais

Jour 0 et 1. Une aventure originale, organisée par Florian Gomet, avec le soutien de Courir Un Trail. C’est parti pour 5 épisodes où vous allez pouvoir suivre nos aventuriers du moment…
Évidemment, je ne peux que vous recommander d’écouter le podcast… Mais sinon, la version texte est juste en dessous, avec de jolies photos.

Mais qui est Florian Gomet ? Voyons, vous pouvez visionner ce reportage que j’ai réalisé chez lui.

L’aventure vous tente aussi ?
Tenez-vous au courant des dates proposées sur le site de Florian Gomet

Le départ, par Raw Flo (instagram)
Par Raw Flo

La Marche Sans faim, journal d’un explorateur, jour 0

Nous sommes la veille du départ.
Je vais bientôt quitter l’Alsace pour aller vers les monts du Haut-Beaujolais pour rejoindre Florian Gomet et la petite dizaine d’aventuriers.
Je suis actuellement dans le van, sous la pluie qui tombe. A priori, cette semaine, la météo devrait être clémente. Un peu de pluie, mais pas plus.
Qu’est-ce qui va se passer ?
Le journal d’un explorateur…
Pendant 7 jours, un tout petit peu plus, nous allons être dix.
Dix personnes, – si les dix osent prendre le départ – 10 personnes pour parcourir 200km, en 7 jours, sans manger.
J’ai voulu, pour retranscrire cette aventure, un format audio de journal.
Je vais donner mes impressions, et demander aux autres leurs impressions, tout au long des sept jours.
Évidemment, ce sera assez décousu.
Ce ne sera pas préparé.
Mais peut-on se préparer à une telle expérience ?
Peut-on se préparer à la vie ?
Très bonne question, je crois que j’aurai le temps d’y répondre ces prochains jours…

Concrètement, nous allons tous nous retrouver chez Florian Gomet ce soir, dimanche 28 avril 2019.
Demain matin, au lever, nous allons faire une purge à l’huile de Ricin afin de soulager nos intestins et commencer ce jeûne de la meilleure manière possible.
Puis nous allons prendre le départ jusqu’au dimanche, vers 16h.
Environ 30km par jour.
Sans manger.
C’est-à-dire sans prendre de nourriture de source extérieure.
Nous allons continuer à boire, c’est un jeûne hydrique.
Nous emmenons de petites réserves de ricin au cas où ce serait nécessaire de faire d’autres purges en chemin.

Pourquoi je souhaite faire cette expérience ?
Florian Gomet nous a demandé à tous de coucher sur papier nos motivations.
Je vais vous les partager.
Mais le « pourquoi », à la veille du départ, ne me semble pas important.
Cela fait déjà tellement longtemps que c’est prévu…
Je suis surtout concentré sur le « comment », le fait de réussir à faire cette marche.
Je ne sais pas si un échec est vraiment possible.
Le « pourquoi », une fois qu’il est posé, je ne m’en préoccupe plus.
Car je ne peux plus le modifier.
Je ne vais plus agir dessus.
Juste avant de partir, je ne vais pas me dire : « ah non, c’est en fait pour une toute autre raison ».
J’ai écrit des petites choses qui me semblent assez superficielles.
Je vais tout de même vous le partager :

  • Apprendre de l’action, de saisir l’opportunité, d’oser : il y a cette opportunité, j’y vais. En plus, il y a le cadre. Or, pour jeûner, je trouve que le cadre est souvent difficile : si je reste dans mon milieu, avec mes actions quotidiennes, c’est difficile de faire la même chose, sauf ne pas manger. C’est tout de même quelque chose d’important. J’aime bien manger. Le cadre est là, et le groupe aussi, peut aider.
  • Avoir un corps en meilleure santé : pour moi, la santé est liée à la performance. Pas la performance extrême, on reste dans quelque chose de sain. Avoir un corps en meilleure santé, donc pouvoir mieux courir, entre autres.
  • Pour l’aventure aussi.
  • Pour le mérite d’avoir osé.
  • La découverte.
  • Pouvoir produire du contenu que j’espère original pour Courir Un Trail.
  • Pour avancer dans ma transition vers une alimentation vivante. Je n’aime pas les étiquettes, mais je remarque que ce qui est le meilleur pour moi, où je me sens le mieux, c’est une alimentation un maximum physiologique, un maximum vivant.

Il nous a aussi demandé de réfléchir aux plus beaux moments qu’on a eu dans notre vie : des moments passés, présents, mais aussi à venir.

C’est difficile.
Je crois que je ne range pas les choses comme événement : tel moment était vachement bien.
Il y en a très très peu comme ça.
C’est plus, pour moi, des sensations ou des souvenirs.
C’est-à-dire, sur le moment, c’était intéressant, mais par la suite, le souvenir que j’en garde est plus fort que le moment vécu. Comme une sorte de nostalgie.

Donc, déjà, depuis 3 ans, j’ai des séries de moments très forts du quotidien.
Je ne pourrai pas en extraire juste un.
C’est tout simplement le fait de vivre avec ma compagne.
Cela fait maintenant 3 ans, c’est vraiment quelque chose qui me nourrit.
Et pour le coup, j’ai un moment précis, la fête de notre union, de notre pacs.
C’est une journée précise, c’est vrai
J’aime bien réfléchir à des moments à venir.
La concrétisation et l’appropriation de l’Oasis.
C’est encore un projet un peu secret.
Il s’agit de l’ouverture d’un centre hygiéniste, donc autour de la santé.
Ça va tourner autour de la course à pied, de la loi de l’hormèse, des arts martiaux… quelque part dans les Vosges.

Aussi, au niveau des moments passés, au Mexique et aux États-Unis.
J’étais partie pour étudier les arts martiaux directement chez l’enseignant.
C’était assez dur, surtout au Mexique.
C’est vraiment le fait d’avoir vécu cette expérience.
Les petits moments dans ce quotidien assez dur.
Et pas parce que c’était dur physiquement, pas seulement ça.
Mais parce que c’était dur de trouver du sens à tout ça.
C’était plutôt une période difficile.
Mais il y avait plein de petits moments partagé avec ma compagne qui était aussi là-bas qui donne de l’importance à l’ensemble. Tous ces moments entre deux du quotidien…

Pour conclure ces souvenirs et ses motivations pour faire cette marche qui s’annonce, j’aime vivre des expériences, et j’aime les avoir vécus.
En avoir le souvenir dans le corps et dans la tête.
Voilà…
Maintenant, je vais finir de préparer mes affaires et prendre la route.
C’est la fin de ce premier épisode, jour zéro.
À bientôt !

Jour 1, juste avant le départ !

Nous nous sommes tous retrouvés hier.
Finalement, nous sommes que neuf.
Une personne n’a pas pu venir.
Nous avons commencé par un repas hier soir.
Beaucoup de discussions intéressantes, qui tournaient surtout autour de la nourriture.
Certaines personnes qui mangent totalement vivant ou presque, d’autres moins.
Comment manger une alimentation physiologie avec des enfants à la maison…
Beaucoup de discussions intéressantes, qui, je pense, traduisaient des peurs et des inquiétudes.

J’ai de moins en moins peur, de mon côté.
J’avais surtout peur pendant la semaine de préparation.
C’est une peur d’avant les choses.
Je la connais bien, c’est un compagnon pour moi.
Avant un événement intéressant, j’ai tendance à avoir peur.
C’est mon petit saboteur interne.
Il essaye de me convaincre de ne pas faire ce qui est prévu, ou de faire en sorte que je n’y arrive pas.
C’est une manière de relâcher la pression, de manière pas vraiment adéquate.
Maintenant, il est quasiment 7 heures. Les autres vont se lever.
Je n’ai plus qu’à jouer ma partition de musique.
Je me suis entraîné avant, grâce à mon mode de vie, pour pouvoir faire des expériences comme celle-ci.
Il s’agit juste de jouer ma partition.
Ce n’est plus le moment de me demander si je peux mieux ou moins bien jouer.
Je fais de mon mieux.
Concentré sur le comment, et non plus sur le pourquoi.
Au niveau de la météo, il est presque 7h, je vois à 50mètres.
Après, il y a du brouillard.
On a pas mal entendu parler du froid hier soir.
Ça préoccupe pas mal de monde…
Du coup, forcément, je me demande avec mon sac à dos léger, si j’ai de quoi me protéger suffisamment du froid.
Est-ce que je ne devrai pas prendre ça ou ça en plus ?
Ça va le faire…
Je vous dis à très vite !

Jour 1, avec Florian, l’initiateur de cette marche.

Veux-tu te présenter à ta manière, et ta motivation à emmener un groupe de volontaire marcher 200km sans manger…

Florian Gomet :
Je suis bourguignon. Je travaille dans le milieu forestier. Je plante des arbres et entretien de jeunes plantations.
Je prends plaisir à aller travailler à jeun, en ne mangeant qu’une fois par jour le soir.
J’aime cette sensation d’avoir le ventre vide, et d’effectuer un effort physique en pleine nature.
J’avais envie de faire cela sur plusieurs jours en balade, en dehors d’un cadre professionnel.
Comme on avait parlé de moi lors d’un film sur une traversée d’une montagne que j’avais réalisé à jeun en deux semaines au Canada, des personnes sur les réseaux sociaux m’avaient contacté témoignant leur intérêt pour ce que j’avais fait.
Et le désir de participer si je repartais un jour…
Et comme j’avais envie de renouveler cette expérience tous les ans, un groupe s’est naturellement formé.
Aujourd’hui, 29 avril 2019, c’est la première édition de la Marche sans Faim, dans les monts du Haut-Beaujolais.

Est-ce une manière de se rappeler l’aventure que tu as faite l’été dernier au Canada ?

Florian Gomet:
Effectivement, la Marche Sans Faim est le nom qu’avait trouvé le réalisateur du film, Damien Artero.
Un nom que je trouve esthétique et qui est maintenant chargé de bonnes émotions et de bons souvenirs.
J’aurai trouvé ça dommage que ce titre tombe dans l’oubli.
En renouvelant, peut-être, chaque année ces marches sous le label Marche Sans Faim, cela permettrait de ne jamais oublier, et de faire la promotion de cette aventure et de ce film.

L’une des particularités de cette aventure, c’est d’une part que cet événement est gratuit, mais aussi d’autres parts, ce n’est pas juste un jeûne. Il y a une dimension marche – 30km par jour- qui n’est pas négligeable. Alors, pourquoi ? Pourquoi une marche plutôt sportive ?

Florian Gomet :
Beaucoup de jeûneurs, notamment la fédération française de jeûne et randonnée, ont remarqué de l’intérêt d’avoir une activité physique douce pendant un jeûne.
Cela permet de penser à autre chose, de s’oxygéner, d’aider à l’élimination des toxines dans l’organisme…
Cela représente beaucoup d’avantages.
On aurait pu partir sur des journées de seulement 10 ou 15km.
C’est quelque chose de plus personnel.
J’avais envie de réaliser des longues randonnées comme j’ai l’habitude de faire.
Et par conséquent, de prendre avec moi seulement des personnes qui avaient la condition physique suffisante pour suivre ce rythme.
Si j’avais réalisé une marche sur des distances plus courtes, il n’y aurait pas vraiment eu de différences avec ce que proposent les centres de jeûne et randonnée.
L’intérêt de faire des marches de 30km, c’est que ça occupe une bonne partie de la journée. On va s’oxygéner et favoriser l’élimination un maximum.
Cela peut représenter un certain ennui pour des personnes qui ont une bonne condition physique, de marcher juste quelques heures puis de s’occuper comme on peut.
Là, on sait ce qu’on va faire, on est en pleine nature toute la journée, on dort dehors. L’esprit est occupé en permanence, et ça passe beaucoup plus facilement.

Le fait qu’il y ait de l’activité physique, cela ne va-t-il pas prendre une partie de l’énergie, de la vitalité qui aurait été utilisée pour améliorer le corps ?

Florian Gomet :
Effectivement, l’énergie utilisée pour marcher ne sera pas utilisée par le corps pour éliminer, qui est un des buts majeurs du jeûne.
En revanche, comme on favorise l’élimination par l’activité physique et oxygénation, ça va contre-balancer cette énergie qui est détournée des processus d’autonettoyage du corps.
Toutes les personnes qui sont dans ce groupe sont en bonne santé.
On n’est pas dans le cadre d’un jeûne thérapeutique.
Nous sommes plutôt dans le cadre d’une expérience de liberté en pleine nature.
L’objectif n’est pas en priorité de se nettoyer le corps, même si cela reste très important pour chacun, mais aussi de vivre une expérience particulière.

Est-ce que c’est la première fois que tu emmènes un tel groupe dans une aventure ?

Florian Gomet :
C’est effectivement la première fois que je pars avec un groupe.
J’ai l’habitude de voyager seul, et j’ai l’habitude des aventures.
Comme j’avais envie de renouveler cette marche d’une semaine voir deux en jeunant chaque année, et que je ne voulais pas partir dans un pays reculé pour réaliser cette marche et ce jeûne, mais que j’avais envie de conserver le côté aventure, partir avec un groupe permet de conserver l’aspect aventure et de mettre du piment.
Ce n’est plus une balade banale, par conséquent !

Certaines personnes ont peur de la solitude. Ce n’est pas ton cas.
Mais est-ce que ça ne t’angoisse pas d’être entouré de tellement de monde pendant sept jours ?

Florian Gomet :
Je suis d’une nature plutôt solitaire, mais je m’adapte très bien aux conditions de foules, et même de promiscuité, surtout sur une semaine.
C’est tout à fait gérable pour un ours comme moi.

On va pouvoir juger ça. Tes premières impressions sur ce groupe, dont tu as rencontré la plupart des personnes pour la première fois hier soir ?

Florian Gomet :
On avait fait connaissance un petit peu par Facebook, ce qui a permis d’avoir une impression de déjà vu sur les personnes, ce qui est plutôt agréable.
Il y a une très bonne entente qui s’est faite spontanément entre tous les membres du groupe.
C’est très important et positif.
Comme c’est ma première expérience dans l’organisation d’un groupe, je ne sais pas comment ça va se passer pour des personnes qui ont moins d’entrainement que moi.
Je suis confiant pour l’instant.
On verra ce qui se passe.
J’ai ressenti vraiment une intuition forte d’organiser cet événement.
Je me laisse un peu guider.
C’est vraiment le coté aventure qui donnera la réponse à cette question.

Ce matin, nous avons tous fait une purge à l’huile de ricin. C’était un prérequis. Pourquoi est-ce essentiel, dans ton expérience ?

Florian Gomet :
La première fois que je suis parti en randonnée en jeûnant, on m’avait fortement recommandé de faire une purge.
Cela ne m’intéressait pas du tout.
Mais c’était un travail d’équipe, on préparait l’expédition de la Marche Sans Faim.
Je me suis donc soumis à cette contrainte.
Et j’ai pu comparer par rapport à mes autres jeûnes, que ça se passait bien mieux.
Tout simplement parce que commencer un jeûne en ayant des intestins vides et en ayant vidangé la lymphe – avec de l’huile de ricin par exemple -, ça permet de sentir toute la vitalité du corps qui n’est plus bloqué par les poisons qui sont en circulation dans le sang et la lymphe, en temps normal.
Même si c’est un effet temporaire, pendant plusieurs jours, on va pouvoir bénéficier d’un corps beaucoup plus sain qu’en temps normal, grâce à la purge.

Une question que je pose souvent ces derniers temps… Si tu devais expliquer simplement ce que tu fais – partir 7 jours avec un groupe, marcher 200km en jeûnant – à ma maman, que dirais-tu ?

Florian Gomet :
J’ai envie d’être heureux et de vivre.
Ça peut paraître bizarre, puisque c’est un chemin en hors-piste, de manière imagée- que j’emprunte.
Mais vu que tous les chemins tracés mènent à une impasse, on est plus ou moins obligé d’essayer de nouvelles voies.
Celle-ci me récompense tout au long du chemin, et m’incite à continuer.

Trek et jeûne !

Je suis aux côtés de Florence. Qui es-tu, d’où viens-tu et où vas-tu ?

Florence :
Qui es-tu ?
C’est une bien grande question.
Comment se définir ?
Par un métier, par un âge, par un statut familial ?
Si c’est ça, je m’appelle Florence, je vis à Stuttgart en Allemagne depuis trois ans.
Je vais bientôt déménager au-dessus de Grenoble, en montagne, à Saint-Hilare du Touver.
J’ai deux enfants de 5 et 7 ans.
Je démissionne de mon travail pour me créer une nouvelle vie en tant qu’entrepreneuse.
Où je vais ?
Là, aujourd’hui, je vais dans les montagnes du Haut-Beaujolais.
Bon, montagnes, c’est peut-être un grand mot.
Marcher pendant une semaine, avec un sac à dos de 6-7 kilos.
Dans lequel il y a ma tente, mon sac de couchage, mon tapis de sol et quelques vêtements.
Avec un groupe de neuf personnes.
Je suis ravi de vivre cette expérience !
Je me suis toujours dit que lorsque j’arrêterai de travailler, je ferai un jeûne long.
C’est pour moi la meilleure façon de faire un jeûne : être dans la nature en mouvement.
On fait 30km par jour à pied, et le soir, on dort dans la tente.
Ça me convient mieux que de m’imaginer faire un jeûne enfermé entre quatre murs.
J’ai de plus en plus de mal à être enfermé entre quatre murs…

Ta grande motivation, ton grand pourquoi de faire cette marche ?

Florence :
Il y a plusieurs points.
Je pense qu’en ayant atteint un niveau de stress extrêmement élevé ces dernières années, avec mon travail et mes enfants en bas âge lorsque je suis arrivé en Allemagne, même en mangeant essentiellement cru, ce stress m’a donné des addictions alimentaires.
Je me suis rendu compte qu’au travail, je n’arrivai quasiment plus à me mettre devant un ordinateur sans avoir un thé, un jus, un smoothie, ou quelque chose à grignoter comme un fruit.
J’aimerais arrêter ça.
C’est l’une de mes motivations.
L’autre motivation, c’est le côté spirituel.
Être encore plus détaché des choses de la vie en général.
Accueillir les émotions sans forcément y réagir.
Je pense qu’en étant connecté à la nature, ça aide beaucoup.
Et puis, faire un nettoyage global : renouveler le système cellulaire, nettoyer le tube digestif…
Me sentir bien et légère pour démarrer une nouvelle vie !

Comment as-tu eu connaissance de cette marche ?

Florence :
J’étais en lien avec Damien Artero, le réalisateur du film La Marche Sans Faim, pour un projet d’habitat groupé.
J’ai donc regardé le film.
J’ai trouvé ça vraiment chouette et intéressant de repousser les limites du corps.
J’ai vu que Florian organisait une marche.
Je l’ai contacté en lui disant que j’étais intéressé, mais que j’avais une expérience limitée sur le jeûne, n’ayant fait qu’un jeûne à sec de 38h, et deux jeûnes au jus de trois jours.
Je n’arrivais pas à jeûner chez moi, c’est compliqué, il faut faire à manger pour les enfants… Et il y a toujours quelque chose à faire, toujours un peu de stress.
Je me suis rendu compte que je n’étais pas la seule novice dans le groupe de neuf pour la marche.
C’est plutôt rassurant, au final !

Tu as demandé avant comment se présenter… Je demande souvent aux gens ce qui anime leur vie.
Alors, qu’est-ce qui anime ta vie ?

Florence :
Ce qui anime ma vie, en ce moment…
Pour que ma vie ait du sens, il faut que je fasse quelque chose qui permet de rendre le monde meilleur.
J’ai fait des sessions de Emotional Healing.
On revit des émotions qui sont cachées ou bloquées dans le corps.
Un peu comme de l’hypnose.
Ce qui est beaucoup ressorti chez moi, ce sont les enfants.
Au final, ma mission en ce moment, ce serait, par le biais des parents, ouvrir de nouvelles perspectives aux enfants via l’alimentation.
Je vais participer à un livre de recettes crues pour enfant avec un groupe de 10 personnes en France.
Et je vais créer mes propres ebooks de recettes crus pour enfants.
En espérant amener de nouvelles perspectives aux enfants malades chroniques, des choses bonnes pour eux et à manger.
J’ai plein d’idées, et j’essaye de me focaliser là-dessus.

Tu n’as pas une grande expérience en jeûne. Quelles sont tes peurs et tes appréhensions et comment vois-tu cette semaine ?

Florence :
Je ne peux plus parler de la peur d’avoir faim.
Car ce matin, on a fait une purge à l’huile de ricin, et elle est en train de me travailler l’estomac.
Ça me donne presque des nausées.
Donc la faim, je ne la vois pas du tout !
À la base, je suis sportive, j’ai fait des marathons…
Florian m’a dit que si j’arrivais à courir 30km à jeun, ce sera gagné.
Donc, un jour, ayant arrêté de manger la veille à 17h, je suis parti à midi avec juste de l’eau et j’ai couru 29km.
Bon, j’avais plus de jambes ensuite !
Le 30km par jour de marche peut me faire un peu peur.
Et sinon, la faim.
Mais sinon, aucune peur.
J’y vais avec la confiance aussi.
Je suis dans la nature.
Ça ne peut pas être mieux.
La nature, c’est ce qui me porte.

Jour 1, pas loin de midi.

Nous sommes partis à 9, et nous ne sommes plus que 8, déjà !
Il y a une personne qui va continuer de faire le jeûne, mais au chaud chez Florian.
La purge a été trop délicate pour cette personne.
Elle continue l’aventure, mais au chaud.
Son corps lui réclamait du repos, et elle va l’écouter.
Je suis maintenant avec Marine. D’où viens-tu, que fais-tu et où vas-tu ?

Marine :
Je viens d’Évian-les-Bains. J’habite en Haute-Savoie depuis 4-5ans maintenant.
Qu’est-ce qui anime ma vie ? Mes enfants.
J’ai trois enfants en bas âge, que j’ai eu en 4 ans. Je suis ravie de mon changement de vie, mais j’avais du mal à me retrouver et à prendre du temps pour moi. Lorsque je suis tombé sur la Marche Sans Faim, je me suis dit que c’était pour moi ! C’est l’occasion de me recentrer et de repenser à moi. J’ai vu passer l’annonce sur Facebook. Après m’être renseigné et pris deux semaines pour me décider…

C’est quoi ton grand pourquoi ? Pour prendre du temps pour toi, tu aurais pu prendre une séance au sauna, plutôt que marcher 7 jours sans manger, non ?

Marine :
C’est vrai.
J’aime bien le côté défi.
Je suis quelqu’un qui a besoin de se prouver que je suis capable de faire des choses.
Voir comment mon corps réagit, et jusqu’où il peut m’emmener.
Je suis vraiment dans l’exploration, dans la découverte.
Au niveau de l’alimentation, c’est tout nouveau pour moi, tout ça : le jeûne hydrique, le jeûne sec, le jeûne intermittent.
Je ne suis pas végétarienne, je mange de tout pour le moment, même si je fais attention à ne pas consommer de produit industriel.

Quelles sont tes peurs, tes attentes, tes aspirations pour cette semaine ? Comment l’as vois-tu ?

Marine :
Mes peurs, c’est tout de même d’avoir faim. Et aussi d’avoir froid.
Mais c’est normal, quand on va dans l’inconnu, je pense….
Je pense que ça va m’apporter bien plus que je n’ai de peur.
Donc en fait, ça ne m’inquiète pas plus que ça.

Imagine que nous sommes dimanche, à la fin de la marche. Comment serais-tu ?

Marine :
Fière !
Franchement, si – et je le souhaite – j’arrive au bout, je serai fier.
D’ailleurs, ce n’est pas vraiment une option pour moi.
Je me trouverai peut-être un peu folle aussi.
Car dans mon entourage, il y a beaucoup qui me considère un peu folle de faire cette aventure.
Je ne serai plus la même personne, c’est sûr.
Même si je ne finis pas cette aventure, je ne serai plus la même personne, parce que je rencontre de nouvelles personnes, j’apprends plein de choses nouvelles, je découvre.
Oui, je serai fière avant tout !

By Raw Flo
Par Raw Flo

Geoffrey, d’où viens-tu, que fais-tu, où vas-tu, qu’est-ce qui anime ma vie ?

Geoffrey :
Je viens de Chalon-sur-Saône, mais je bouge beaucoup en France.
Qu’est-ce qui anime ma vie ?
C’est une question large. Ou en tout cas, les réponses peuvent l’être.
Je suis mon propre thérapeute.
Ce qui m’amène petit à petit à pouvoir aussi guider les autres sur un chemin vers une meilleure santé, autant en prévention que pour les personnes qui sont vraiment dans le besoin.
Pour les personnes qui ont certains problèmes de santé et de stress, j’ai des outils qui me permet de les aider.
Je me suis beaucoup formé par moi-même, et j’ai fait quelques petites formations par-ci par-là.
J’ai appris l’alimentation par moi-même, en regardant beaucoup de vidéo et surtout en expérimentant avec mon corps et en observant.
Je suis quelqu’un de très observateur sur l’intérieur et sur l’extérieur.
C’est ce qui me permet d’apprendre et de comprendre certaines choses.

C’est ce qui t’a amené à participer à cette marche ?

Geoffrey :
J’avais vu les actualités de Damien Artero, le réalisateur du film La Marche Sans Faim, que j’ai connue par le biais d’Irène Grosjean.
J’ai vu qu’il a posté cet évènement sur la Marche, pas loin de chez moi, à 1h30. Je me suis dit : ouah, je vais essayer !

Dans ta démarche de thérapeute, cette marche semble être une continuité, ou plutôt une dimension défi ? Comment vois-tu cette marche ?

Geoffrey :
Je la vis comme une expérience personnelle. Je marche régulièrement, j’ai fait le chemin de Compostelle et diverses aventures en sac à dos sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. J’ai fait aussi plusieurs jeûnes, hydriques ou à sec.
Mais je n’ai encore jamais fait de marche et de jeûne.
Je ressentais un élan pour ça.
L’univers est bien fait, j’ai eu cette réponse, et je l’ai saisi.
Je me suis dit que je vais l’expérimenter.
C’est le bon moment.

Est-ce que tu as des peurs ?

Geoffrey :
Je ne crois pas.

Et des attentes ?

Geoffrey :
Il y en a toujours un petit peu.
Mais je ne sais pas si je pourrai les définir.
J’aime beaucoup ce que m’apporte la marche.
Je suis quelqu’un de très cérébral, j’ai besoin d’un retour au corps.
C’est pour cela que j’ai fait pas mal de sport par le passé.
Et le jeûne fait aussi un peu cet effet.
Je me sens vraiment bien dans mon ventre quand je jeûne.
Je ressens une vitalité dans les intestins qui est assez hallucinante, et un apaisement dans le mental.
Il y a un peu tout ça dans les attentes… et puis, ce que l’expérience va me faire découvrir !

Si tu pouvais faire un bond dans le temps, comment serais-tu dimanche à la fin de la marche ?

Geoffrey :
Je serai comme je dois être.

Présentation d’Agnès. Qui es-tu, d’où viens-tu et où vas-tu ?

Agnès :
Agnès, 52 ans.
Tendance crue depuis 5 ans.
Minimaliste, au niveau des chaussures, aussi depuis 5 ans.
Ça m’a apporté beaucoup de choses, beaucoup de bien-être, je me sens mieux dans ma peau.
Cet hiver, j’ai tenté le yoga Toumo, dans le froid.
C’était aussi une bonne expérience qui a remis en question des choses au niveau personnel.
Ça montre qu’on peut se dépasser, qu’il y a beaucoup de peurs qu’on peut dépasser.
Et donc je suis là, pour cette semaine de jeûne, pour le bien-être et aussi casser encore des barrières, des peurs profondément ancrée.
Souvent plus profondément que ce qu’on croit.
J’espère que ça m’aidera à passer ce cap.

Ces peurs, profondément ancrées, à quoi elles ressemblent ?

Agnès :
Jeûner 7 jours, en faisant des efforts physiques.
J’ai la conscience profonde que ça fait du bien, mais… malgré tout…
J’ai été élevé au Maroc, alors, il faut manger, manger, manger.
C’est un pays très accueillant, on t’apporte à manger pour t’accueillir.
Et tu dois manger.
J’y ai vécu jusqu’à 12 ans. Toute mon enfance.

Qu’est-ce qui anime ta vie ?

Agnès :
La nature, beaucoup.
Le sport, pour être bien.
La montagne me ressource.
Quand je suis en manque de rando, quelque chose ne va pas.
J’ai besoin d’aller puiser de l’énergie dans la montagne.
Cette semaine, ça devrait aller au niveau de la marche, mais à jeun, je ne sais pas.
Je n’ai jamais fait de jeûne aussi long, c’est une grande découverte.
Mon maximum, c’est quatre jours.
Cela fait longtemps que je ne prends plus de petit-déjeuner, par contre.
J’essaye de jeûner un jour par semaine, sinon.
Parfois à sec, parfois avec de l’eau, en fonction de mes activités.

Si tu pouvais faire un bond dans le temps, comment serais-tu dimanche ?

Agnès :
Plus légère.
Physiquement, mais aussi, et surtout dans la tête.
À chaque fois que j’ai jeûné ou que j’ai fait une cure de raisin, je me sens plus fluide.
Je n’arrive pas à trouver d’autre terme… Plus fluide…
Les énergies circulent mieux dans mon corps.
Fatiguée, je serai surement, mais plus sereine.
On verra !

Un autre membre de notre communauté : d’où viens-tu, que fais-tu et où vas-tu ?

Christian :
J’habite à Antibes, dans les Alpes-Maritimes.
Je viens pour une semaine de jeûne en marchant.
C’est la première fois pour moi.
J’ai l’habitude de jeûner, mais pas en marchant, ou alors juste une petite marche.
J’ai découvert Florian Gomet sur les réseaux sociaux par rapport à la marche qu’il a faite l’année dernière au Canada.
J’ai beaucoup aimé.
Bon, faire comme lui 360km en 14 jours, ce n’est pas dans mes cordes.
Mais faire moins, pourquoi pas…
Quand j’ai vu qu’il a passé une annonce pour faire ça en groupe, je me suis dit : c’est trop bien !
J’ai l’habitude de randonner en groupe, mais en mangeant.
Une nouvelle expérience à faire en jeûnant.
D’autant plus que ça ne doit pas faire mal au corps, bien au contraire.
On associe un peu plein de choses en même temps, et on partage avec des gens qui pensent un peu comme moi, vis-à-vis des côtés positifs du jeûne.
C’est pour vivre une expérience, découvrir des possibilités que je suis sur et certain qu’on a tous, mais qu’on ignore, caché par des peurs.
Certaines choses qu’on va découvrir, mais qu’on ne connait pas encore. On le verra d’ici quelques jours.
J’ai toujours un peu de peurs dans ce que je fais.
On peut appeler ça des peurs, mais ce n’est pas de grandes peurs.
Dans l’endroit où on est, si je suis fatigué, je prends un taxi, et je peux rentrer me reposer.
Après, physiquement, je pense en avoir les capacités.
Mais si ça ne se faisait pas, ce n’est pas grave, ça se refera plus tard.
Je ne suis pas accroché au point de me faire mal.
Il n’y a pas d’importance.
Le plaisir de partager cette marche, ce petit voyage à plusieurs, c’est déjà extraordinaire.
Qu’on arrive au bout ou non, ça n’a pas d’importance pour moi.

Comment seras-tu à la fin de cette marche ?

Christian :
J’irai dans une pizzeria prendre une pizza quatre fromages !
Non, je plaisante !
Je ne sais pas…
J’ai déjà fait deux jeûnes de 14 jours, en marchant une dizaine de kilomètres la journée, autour de chez moi, en y allant tranquillement.
Là, c’est un peu plus poussé.
On va dormir dehors, alors que chez moi, j’étais bien dans mon lit.
Ici, on est tributaire de la météo.
On verra dimanche, je ne peux pas dire.
Pour l’instant, aujourd’hui, tout va bien !
Il y a beaucoup de pauses dues à la purge au ricin !
Il y a quinze jours, j’ai essayé la purge suite aux recommandations de Florian.
C’était très bien, mais j’étais chez moi, dans le confort.
C’était beaucoup plus facile.
Mais là, ça va, il y a la nature, il y a des arbres, il n’y a pas de monde, ça va !

Par Raw Flo (le chien portait ses propres croquettes !)

Je suis avec Jérôme. Qui es-tu, d’où viens-tu et où vas-tu ?

Jérôme :
Je suis… piouuuuuuh !
Qui suis-je ?
Je suis un… pouh !
Ça monte !
J’ai du mal à me définir.
Je ne crois plus trop aux définitions et à tout ce qui dit : je suis…
Je suis beaucoup plus que ce que je crois être.
Ça ne va peut-être pas parler à tout le monde.
Je ne suis pas la petite personne que je crois être.
La petite personne avec son nom, son prénom, sa date de naissance, etc.
Je suis bien plus que ça, et tout le monde est bien plus que ça.
Je peux jouer le jeu en disant que je suis Jérôme qui est né il y a quarante-deux ans et qui fait plein d’expérience dans sa vie.
Il n’a pas de métier fixe, qui n’a pas de fixité.
Qui aime bien le changement et tester plein de choses.
Comme se priver d’alimentation pendant une semaine pour aller marcher !
Tout ce qui dépasse l’entendement et qui peut nous faire changer d’état de conscience m’intéresse au plus haut point.

C’est ta motivation ?

Jérôme :
Ma motivation, c’est surtout d’être avec des gens qui sont dans le même état d’esprit, de partager sur plein de sujets.
Et de vivre ça ensemble.
Car lorsqu’on vit quelque chose ensemble, c’est tout de suite plus facile.
L’effet de groupe, ça change tout.
C’est surtout pour le groupe.
Je suis souvent bénévole sur des stages RGNR.
À chaque fois, c’est kiffant de rencontrer des gens qui sont sur le même chemin.
On n’en voit pas tous les jours.
Après, c’est toujours frustrant d’en voir beaucoup d’un coup et ne plus en avoir après.
Ça crée du réseau.

Des appréhensions pour cette semaine ?

Jérôme :
A part le froid la nuit, car mon sac de couchage n’est pas au top, non.
Je crois que je me suis assez préparé dans tous les domaines.

Qu’est-ce qui anime ta vie ?

Jérôme :
La connaissance.
Expérimenter de nouvelles choses pour découvrir qui je suis vraiment, en dehors de toutes croyances.
Ce qui m’anime, c’est de faire tomber des croyances, chaque jour.
Au bout de la semaine, par exemple, il y a une croyance qui va tomber : je peux partir une semaine, sans rien emmener dans mon sac…
Et après, je pourrai peut-être faire le GR20 sans manger, et là, ce sera encore autre chose…

Si tu sais déjà que cette croyance va tomber fin de la semaine, est-ce encore une croyance ?

Jérôme :
C’est la différence entre le savoir et la connaissance.
Je sais que ça va tomber.
J’ai beau le savoir, tant que je ne l’ai pas vécu, ça reste un savoir.
Un savoir, c’est théorique.
Et la pratique, ça embarque tout avec elle.
Rien ne vaut la pratique et la connaissance.

Si tu pouvais faire un bond dans le temps, dimanche, comment seras-tu ?

Jérôme :
Je n’aime pas faire des bonds dans le temps.
Se projeter, ça veut dire ne pas vivre l’instant présent.
Je préfère ne plus tirer de plan sur la comète, et accepter ce que la vie me donne.
Ne pas vouloir des choses.
Donc, je vais accepter ce que la vie me donne.

Nous sommes partis à neuf, et nous ne sommes plus que huit. Que s’est-il passé, Florian ?

Florian :
Un des participants avait omis dans le bulletin d’inscription de préciser une pathologie.
Quand on se met en situation de jeûne, si on a une pathologie, la priorité pour le corps est d’aller nettoyer ou réparer.
Et par conséquent, il n’a pas du tout la vitalité et l’énergie à mobiliser pour une activité physique comme la marche.
Son corps lui a intimé du repos, ce qui était la chose la plus sage à faire.
Comme on n’était pas très loin de la maison, on a trouvé quelqu’un pour la ramener chez moi, où elle va rester une semaine à jeûner dans un cadre plus propice à son rétablissement.
J’espère que ça va bien se passer.
Je regrette qu’il n’y ait personne pour l’accompagner à jeûner chez moi.
Mais on verra, ça fait partie de l’aventure.

Penses-tu qu’il y aura d’autres abandons de ce type-là ?

Florian :
Avant de partir, je sentais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas dans le groupe.
Et avec l’arrêt de cette personne, je trouve que les énergies ont totalement changé par rapport à ça.
Donc je crois que tous les participants vont aller au bout de cette semaine, maintenant.

Est-ce qu’il y avait comme une sorte d’étape avec la purge ?
Je le ressens comme ça : la purge a fait effet. Il peut encore y avoir des soucis parce qu’on ne mange pas, mais plus de souci gastrique ou chose comme ça.

Florian :
Effectivement, la purge et les conditions météo fraiches – il faisait 4°C au Saint-Cyr ce matin, le brouillard qui n’était pas très réjouissant – et l’ascension qui était un peu raide, tous ces paramètres ont concouru pour mettre à l’épreuve les organismes pour sélectionner uniquement ceux qui, je crois, sont capables de marcher une semaine en jeûnant.

Pas de nouvelle surprise de ce côté-là, alors ?

Florian :
Je ne pense pas.
Il y aura sûrement des coups de mous, des petits moments de dépression, des périodes à vide à passer, mais pour cela, il y les outils psychologiques : la parole, le réconfort.
J’ai aussi apporté quelques huiles essentielles qui peuvent servir.
Jusqu’à présent, la purge a plutôt joué un rôle négatif de sélection, elle va jouer maintenant un rôle positif d’épuration qui va nous permettre de jeûner plus facilement.

On va voir tout ça ! Merci Florian.

À bientôt pour le deuxième épisode de cette Marche Sans Faim !

En attendant…

Que diriez-vous de participer à l’édition vosgienne ( juste en cliquant ici ) ?

Ou de lire cet interview de Damien Artero, réalisateur de la Marche sans Faim ?
Ou ce reportage sur Florian Gomet ?


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Une réponse à “Jour 1 : La Marche Sans Faim 1ère édition 2019 dans les Monts du Haut-Beaujolais”

  1. […] Pour en savoir plus : lire le récit de la première édition et les interviews réalisées par Mickaël Sondag. […]