Clément de Mouvement Conscient

Mouvement conscient : bouger naturellement ou faire de la M****

Clément de Mouvement Conscient ! Oui, il est là ! Épinglé en podcast. Lancez l’épisode, savourez, pensez, agissez !

Avec sa chaîne Mouvement Conscient, il apporte une tonne de connaissances pratiques pour écrire le manuel d’utilisation de son propre corps.

Quelques bribes de Clément ci-dessous, mais allez l’écouter (le lecteur est juste au-dessus de l’article).

On y parle de plaisir, de blessures, de manque de temps, d’âge et même de zombies !

Mouvement conscient : bougez vos fesses !

Du mouvement conscient ?

  • Il n’y aurait pas de pensée, s’il n’y avait pas de corps. Pas d’esprit sans corps. D’un point de vue scientifique, on ne peut pas séparer les deux. Et même d’un point de vue philosophique, je pense que c’est mauvais de séparer les deux. Le corps est l’esprit. Et l’esprit est le corps.

Bouger naturellement : développer son répertoire moteur

  • Ce qui m’intéresse, c’est comment développer son répertoire moteur : sauter, grimper, jongler…
    Mais le but, c’est d’intégrer ces mouvements pour apprendre à improviser.
    Sinon, nous sommes juste une accumulation de mouvements.
  • Être lent et ne plus savoir bien bouger à 75-80 ans est effectivement normal… SI VOUS FAITES DE LA MERDE TOUTE VOTRE VIE. Ne plus pouvoir bouger naturellement c’est un choix. Ce n’est pas censé être normal.
  • Bouger naturellement, c’est avoir accès au paquet de base de mouvements.
  • Si on n’utilise pas un patern de mouvement, on le perd. A 75 ans, on devrait tous être encore capables de faire des mouvements : tractions, roulades avant, marcher rapidement…
  • Alors, oui, on fait de la merde… Mais parce qu’on est très confus sur l’idée même de ce qu’on devrait faire avec notre corps. On n’est pas né avec un manuel d’utilisation de notre corps, alors on perd notre capacité à explorer notre corps.

Combien de patern de mouvement tu maîtrises ?

  • Sans manuel, on a tendance à vouloir trouver ce manuel chez d’autres personnes (dans le monde du fitness, par exemple…). On isole les muscles, et on finit par perdre notre capacité à bouger. À avoir un répertoire moteur pauvre.
  • Combien de patern de mouvement tu maitrises ? Tu sais grimper, ramper, te battre, sauter , courir ?
  • Se confronter à des problèmes moteurs : résoudre tel situation avec mon corps.
  • Il n’y a aucun animal avec un répertoire de mouvement moteur aussi large que nous ! Si je suis vivant aujourd’hui, c’est grâce à ce répertoire.
  • Avant, on voulait un corps performant, et par conséquent, on avait un beau corps. Maintenant, on veut un beau corps et on oublie la performance, le fait d’avoir un corps fonctionnel.
  • Il s’agit de piocher dans différentes pratiques pour construire sa propre pratique.

Par quoi commencer ?

  • Faire un nouveau sport ! Faire des choses qu’on n’a jamais faites !
  • Aller vers les disciplines où on se croit mauvais.
  • Trouver son maillon faible.
  • Où est-ce que je vais apprendre le plus ?
  • Où est-ce que je vais être le plus en conscience ?
  • Créez votre propre vision ! C’est à vous d’explorer votre corps et trouver ce qui est bon pour vous !

Les blessures…

  • Quel est le prix que je paye pour pouvoir pratiquer mon sport ?
  • À force de faire la même discipline, on est sûr d’avoir des blessures. L’inconnu, c’est de savoir quand la blessure va apparaître…
  • Ce qui est faible va se briser, ce qui est sur sollicité va lâcher.
  • Quand on sait le prix qu’on doit payer, on peut travailler sur ce maillon faible. Et donc anticiper.

Je suis trop vieux !

  • What’s the f*** ?
  • On sous-estime grandement notre capacité à s’adapter. Notre corps s’adapte constamment à ce qu’on lui demande, et à ce qu’on ne lui demande pas. Nous sommes anti-fragiles ! On peut encore devenir très forts, très souples, à 50 ans et même à 60 ans. À 70 ans, il y a encore des possibilités.
  • Qu’importe l’âge, on peut encore bouger.

Je n’ai pas le temps !

  • Se reconnecter à la réalité. Le temps, on l’a. Mais on n’a pas envie.
  • C’est peut-être le concept de séances de sport qui ne nous convient pas… Il y a énormément d’opportunité pendant la journée pour bouger.
  • Tout le monde n’a pas le temps de faire du sport, car ce n’est pas la priorité, mais tout le monde a des opportunités d’avoir un mode de vie plus actif.

J’ai envie, mais jour après jour, je n’agis pas.

  • Non, vous n’avez pas envie. Trouver le sport, le contexte qui vous parle.
  • À partir du moment où on devient bon, on aime l’activité. Et on devient forcement bon en pratiquant, car on s’adapte rapidement.

Conclusion

  • Comptez plus le nombre de sourires dans votre entrainement, que le nombre de répétitions.
  • Quels sont les souvenirs que vous êtes en train de créer maintenant ?
  • Vous êtes votre corps, reconnectez-vous au plaisir !

Clément de mouvement conscient

Et si on creusait un peu plus ?

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Commentaires

Une réponse à “Mouvement conscient : bouger naturellement ou faire de la M****”

  1. Merci je me suis inscrite sur son blog Mouvement conscient