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Entretien avec Ghislaine Soulet : Commencer un art martial à 50 ans

.Commencer un art martial à 50 ans, est-ce bien raisonnable ? N’est-ce pas un peu tard pour embarquer le corps et l’esprit dans une aventure où certains y consacrent leur vie sans voir le bout du chemin ? Serait-ce seulement possible et souhaitable, si on n’a jamais été un grand sportif auparavant ?

J’aime aller explorer là où l’on ne m’attend pas forcément. Après tout, quel rapport entre débuter un art martial à 50 ans, et le fait de courir en montagne ?
Eh bien, dites-vous que si certains – et je dirai même certaines – ont pu se lancer à corps perdu dans la pratique martiale à un âge où la sagesse populaire voudrait plutôt qu’on pense à préparer la retraite, vous aurez du mal à trouver encore des excuses pour ne pas vous mettre en mouvement.

À la fin de l’interview, je vous ai préparé une pilule anti-âge. À prendre dès les premiers symptômes.

Bonne découverte !

P.S. Comme d’habitude, vous avez le choix entre le podcast en haut, la vidéo ci-dessous, ou l’article.

Bonjour Ghislaine, tu es enseignante d’Aïkido 4e Dan, au sein de l’école du Birankai. L’Aïkido est un art martial traditionnel japonais et l’école du Birankai est reconnue comme étant une branche particulièrement martiale de l’Aïkido, mais aussi une école ou le lien entre le maître et l’élève est primordial. Si aujourd’hui j’ai souhaité échanger avec toi, c’est parce que tu as commencé l’Aïkido, une voie particulièrement exigeante, à l’âge de 49ans. Tu en as aujourd’hui 70. Pourrais-tu donner la parole à ton corps pour le laisser te présenter ?

Ghislaine Soulet :

Du point de vue de mon corps…
Aujourd’hui, je suis en difficulté, car j’ai eu un accident domestique, il y a plus d’un an, non lié à l’Aïkido. Ce fut une grosse maladresse… J’ai des tendons déchirés à l’épaule. Mon corps a interrompu la pratique de l’Aïkido et j’ai été obligée de définir un équilibre de plus en plus fin entre la nécessité de l’engagement physique dans la pratique de l’Aïkido et l’exigence de repos et de prise en compte des limites de mon corps.
C’est une question fondamentale que je suis en train de traiter aujourd’hui. Dans mes rêves, mon Aïkido devient de plus en plus fluide, et ça, c’est extraordinaire. Donc je pense que ça va changer ma pratique.

Pourquoi as-tu choisi l’Aïkido? Il existe tout de même des pratiques plus douces…

Ghislaine Soulet :

Je pense que ça a été du fait du hasard.
Mais le hasard n’est pas si innocent que ça.
J’ai été invitée à l’inauguration du dojo de Gabriel Valibouze sensei à Strasbourg, il y a bien longtemps. Je devais avoir quarante-huit ou quarante-neuf ans. J’y ai vu une démonstration avec Chiba sensei, notre maître, et Shibata sensei. J’ai été complètement subjuguée par cette démonstration.

J’avais accepté un poste à responsabilités assez élevées dans l’administration et je subissais énormément de stress, de tensions et de travail en limite de compétences.

Ce que j’ai vu dans cette démonstration a résonné énormément par rapport a ce que je vivais dans ma vie professionnelle. J’y ai vu des attaques sincères et de la fluidité. Des attaques sincères, mais sans méchanceté. C’est vraiment un équilibre très intéressant. Et une fluidité corporelle qui transforme la force dans un flux naturel, comme un torrent. J’étais absolument subjuguée par ça.

Ça m’a attirée à la fois parce que c’est une discipline extrêmement exigeante qui pouvait capter mon attention et mon intérêt, tout en faisant baisser mon stress dû à ma pratique professionnelle. Je devinais, sans n’avoir jamais rien lu sur l’Aïkido, que ça pouvait être une voie dans la gestion des émotions et des relations ont l’autre. J’ai cru deviner ça à l’époque.

J’ai vraiment eu une attirance pour cette pratique. Je faisais peu de sport à l’époque : deux heures de danse hebdomadaire et du ski en hiver. Et un peu de vélo pour aller travailler.

Et du coup, pas d’appréhension ?

Ghislaine Soulet :

Si. Mais justement la gestion de la peur et du stress faisait partie de cette envie d’aller un petit peu plus loin dans le dépassement de soi. Comme si l’engagement corporel allait contrebalancer l’engagement émotif et professionnel, quelque chose comme ça. Je le formule aujourd’hui à haute voix, ce n’était pas aussi conscient à l’époque, je pense.

Est-ce plutôt le côté martial ou le côté artistique de l’art martial qui t’a attiré ?

Ghislaine Soulet :

Voir Chiba sensei et Shibata sensei, c’était effectivement très martial. Des attaques sincères, vraiment pour toucher, pour frapper. Et ça se transformait…c’était fluide. L’attaque ne s’arrêtait pas, ça ne bloquait pas. C’était martial et… tout à l’heure je disais « torrent », mais est-ce qu’un torrent est esthétique ? Oui, c’était beau. C’était incroyablement beau. J’étais fascinée et séduite.

Après avoir commencé, tu es rapidement partie étudier aux États-Unis auprès de Chiba sensei, le fondateur de l’école du Birankaï. Comment cela s’est-il passé? Est-ce que c’est encore possible d’être élève à 50 ans, à côté de jeunes loups de 25 ans ?

Ghislaine Soulet :

C’était difficile. C’était difficile et à la fois accueillant. Parce qu’il y avait des élèves plus avancés, pas qui me protégeaient… mais qui me guidaient, et de la part desquels je sentais de l’empathie.
C’était des gens comme Piotr qui est maintenant professeur en Pologne (voir la vidéo ci-dessous), ou Altin qui est professeur aux États-Unis. Donc ils savaient que j’étais nouvelle et le maître Chiba sensei leur avait dit en gros « vous êtes un peu les tuteurs des nouveaux qui arrivent et des étrangers. »

Et en même temps il y avait aussi comme tu dis des « jeunes loups » de 25-30ans, et quand ils frappaient avec le bokken (sabre en bois), ils frappaient. Et ils faisaient mal. À un moment donné, je devais dire « attends, je vais chercher des gants, je ne peux pas pratiquer autrement ».

Mais du coup ça demandait de se mettre en situation et de pouvoir répondre soit avec son corps, soit avec la pratique, soit trouver une solution pour se protéger et pour continuer à pratiquer. Tout était mis en mouvement pour qu’on puise trouver la bonne réponse au bon moment.

J’ai laissé des gens sur place pour chercher des gants. Ça ne se faisait pas, mais je ne pouvais pas faire autrement. Parce que c’était un jeune qui avait une force pas possible et qui me frappait sur les doigts et je ne voulais pas me faire frapper. A l’époque je ne savais pas absorber, comme il convenait de faire.

Ce que j’en ai retiré… à tout moment, quel que soit ton niveau, tu dois construire ton adaptation, et c’est ça qui est intéressant. Il n’y a pas que la technique, mais aussi ce qui se développe en toi en termes de personnalité et d’émotions.

Ci-dessous, un court reportage de 5minutes sur l’Aïkido, par Piotr Masztalerz (sous-titre en français) :

Sur Courir Un Trail, j’encourage les gens à exploiter leur potentiel en vivant des aventures, que ce soit par l’activité physique ou les opportunités du quotidien. Alors, est-ce possible de commencer l’Aïkido et de trouver une voie d’épanouissement, même tardivement – si je peux dire – à 50ans ?

Ghislaine Soulet :

Absolument.
Ça dépend de ce que tu cherches.
Lorsque j’ai fait de l’Aïkido la première fois, j’ai senti un mouvement de glisse, dans une chute. Ce plaisir de la glisse, comme je l’avais au ski.
Je me suis dit « tiens, il doit y avoir un plaisir corporel ». Je ne le cherchais pas absolument mais chez moi ça a été un élément d’intérêt, d’attrait.
En pratiquant avec des personnes différentes, ça m’a permis par exemple de découvrir un rapport à l’autre, et le plaisir d’un rapport à l’autre. Donc ça c’était un élément de la pratique.

J’ai trouvé l’épanouissement dans la gestion du stress, aussi.
J’étais toujours dans un activisme, dans l’urgence.
J’ai appris à me poser, à me discipliner, à respirer, à attendre, à comprendre, à voir les distances… Tout ça, ça fait partie de l’épanouissement.
Et il y a un autre type d’épanouissement que j’ai essayé de développer, c’est l’humilité.
Je sais que au poste de responsabilité que j’avais, lorsque j’arrivais en salle de réunions, les voix se baissaient. J’arrivais comme directrice…
Et, quand j’ai passé mon premier grade, le 5e kyu, on était trois à le passer, et là, côté gauche, il y avait  une petite fille de 10 ans. Me mettre en situation d’examen à côté d’une petite fille de 10 ans…
Ça a été un apprentissage personnel, de me dire « allez, tu es débutante ».

Je crois comprendre ce qu’on appelle Shoshin, l’esprit du débutant. C’est à dire cette humilité de se dépouiller des représentations, d’être à l’écoute de ce qui se passe, d’essayer de cheminer sur la voie de l’apprentissage. C’est ce que Chiba Sensei appelait l’esprit du débutant. Je l’ai traduit comme ça.

Tous ces éléments ont été pour moi des enrichissements. À chaque fois, l’enrichissement revêtait une forme particulière, à la fois sur la personnalité et sur le plan physique. Ça a cheminé, et ça continue à cheminer.

Par exemple, je suis blessée en ce moment. J’imagine une pratique différente. Je sais que je suis en train de me focaliser ces temps-ci sur le développement de notre association, Aïkido Porte des Cévennes : je monte des dossiers pour trouver des financements pour de l’équipement, par exemple. L’Aïkido me permet une mobilisation physique, et d’être sur un chemin qui se construit. Et c’est cette construction qui m’intéresse.
À 70ans, je construis encore… Cela me donne de la vitalité, de l’énergie vitale.

Un jour, lors d’un très grand stage à Londres, j’ai vu arriver Chiba Sensei, âgé. Il s’est assis avec une élégance… Tous les millimètres de son mouvement étaient contrôlés, sans aucun choc ou maladresse. Je l’ai regardé et me suis dit : quelle discipline! Quelle discipline !

Et cet aspect là me donne à penser que dans l’effort de discipline quotidien, il y a de quoi faire pendant longtemps…pour cheminer comme ça.

Est ce qu’il y a des avantages à avoir commencé l’Aïkido plus tard que la moyenne ?

Ghislaine Soulet :

Non, non…il n’y a pas d’avantages… Parfois je me dis « tiens, si tu avais commencé plus tôt… » Je vois des femmes qui ont commencé tôt, c’est magnifique, comme Jenny Flower (enseignante en Grèce)… quand tu la vois, c’est de la poésie.

Si tu te voyais à 20ans, quels conseils te donnerais-tu?

Ghislaine Soulet :iai, Ghislaine Soulet, art martial 50 ans

Ça alors, c’est difficile… Le conseil que je pourrais donner c’est de ne pas hésiter à s’engager. Je pense que la vie est assez extraordinaire pour que l’engagement de l’individu soit à la hauteur de cette existence qui nous ai donnée. L’engagement, que ce soit dans le sport, dans les arts… Et aller au bout de cet engagement, cheminer, cheminer, cheminer. Parce que c’est le chemin qu’on parcourt qui me semble le plus important.

Un conseil que tu te donnerais au moment où tu as commencé l’Aïkido ?

Ghislaine Soulet :
Je ne sais pas, je ne me donnerais pas de conseils, parce que j’ai fait ce que j’ai pu au moment où j’ai pratiqué. J’allais dire peut-être « plus de prudence », car j’ai eu de nombreuses blessures. Mais en fait, ce n’est pas ma personnalité. Je plonge, et puis on voit ce qui arrive. Donc non, je ne me donnerais pas de conseils.

Ton pire souvenir lié à l’Aïkido ?

Ghislaine Soulet :
Le pire souvenir, celui que j’ai eu du mal à digérer et à traiter, c’est au moment où on était en formation de Kenshusei avec Gabriel Valibouze sensei pour préparer notre diplôme de Fukushidoin (enseignant assistant). L’enseignant nous avait mis en tension mon compagnon et moi, aux armes. Il nous criait dessus pour mettre la pression, pour qu’on frappe, qu’on frappe fort.

J’étais plus âgée que mon compagnon, et on pratiquait 12h par semaine, j’étais complètement épuisée. Et Joël (J. Bertrand sensei, aujourd’hui 5e Dan), qui est costaud, poussé par Gabriel, il frappait vraiment de toutes ses forces. Le kaeshi, c’était une technique que je connaissais, mais qui était devenue quasiment mécanique. Et donc j’ai reçu un kesa (frappe en diagonale au niveau de la tempe), j’étais mal protégée, je n’avais pas la bonne distance et je l’ai reçu à la tête, sur le côté du crâne. Je suis tombée, comme ça, j’étais assommée. Je me suis relevée, un petit moment, et j’ai continué à pratiquer.

Et en fait, j’ai eu une hémorragie méningée. Dont on se rend compte que ça coulait lentement, et au bout de deux ou trois semaines, j’avais un hématome. Et à ce moment là on faisait une sesshin (période intensive de méditation). Et j’avais une douleur horrible, j’avais l’impression que j’avais les bras raccourcis, que je n’arrivais pas à me tenir.

Et d’avoir été blessée… le maître et mon compagnon ont oublié que j’avais été frappée, parce que j’étais tombée mais je m’étais relevée et j’avais continué. Et donc ils n’ont pas voulu admettre que mon hémorragie méningée était liée à cet accident et que les trois étaient responsables, et ça, ça a été très dur à avaler, psychologiquement.

Et ton meilleur souvenir lié a l’Aïkido ?

Ghislaine Soulet :

La découverte de la puissance de l’autre, mais d’une puissance… comment expliquer.
Je pense que j’étais 4 ou 3e kyu à l’époque (En Aïkido le premier grade que l’on passe est le 5e kyu et on peut aller jusqu’au 1er kyu avant de passer ensuite le 1er Dan, c’est-à-dire la ceinture noire 1er niveau, puis de monter dans les grades Dan.).
Je suis allée inviter quelqu’un qui était à côté de moi.
Maintenant c’est un très grand prof qui s’appelle Robert Savoca. On a fait une technique qui s’appelle Ikkyo suwari waza. Il m’a laissé l’attaquer. J’étais en ensemble blanc (en Aïkido on peut reconnaître un débutant au fait qu’il ne porte pas encore de hakama, un pantalon très ample porté par dessus le kimono) et se protège et il vient se défendre et faire sa technique, et j’ai senti que tout mon corps était pris.

Je crois que c’est dans des moments comme ça que j’ai compris ce qu’était l’Aïkido.

C’est à dire que l’autre, sans méchanceté, sans agressivité, quelque chose d’émotionnellement neutre, se défend de ton attaque et emmène tout ton corps – quand on dit déplacer ton centre – emmène tout ton corps, waw…  par terre, et neutralise une attaque. Et ça je l’ai senti en Aïkido, c’est DES meilleurs souvenirs, ce type de souvenirs, avec quelques personnes. Je l’ai senti à plusieurs reprises et c’étaient des moments exceptionnels. Il y a quelque chose de l’ordre d’une puissance dans la fluidité. Ça, c’est impressionnant.

As-tu des domaines d’intérêts autres que l’Aïkido qui nourrissent ta pratique de l’Aïkido ?

Ghislaine Soulet :

J’ai plein de centres d’intérêt, mais je ne sais pas s’ils nourrissent ma pratique. Peut-être le jardinage que je découvre ici dans les Cévennes…. Enfin, ce n’est pas vraiment du jardinage. C’est du travail avec les plantes, les fleurs, la taille des rosiers… Essayer d’aider une plante à fleurir, à se développer. C’est une discipline mais… j’ai toujours adoré faire des bouquets de fleurs. C’est moi qui fabriquais les bouquets du shomen (le mur principal du dojo, qui comporte notamment une photo du fondateur de la discipline). Le travail avec les plantes, les fleurs, les couleurs et les formes nourrit certainement ma pratique, oui.

Est ce que l’Aïkido nourrit d’autres pratiques, d’autres centres d’intérêt ?

Ghislaine Soulet :

Oui, l’Aïkido a nourri énormément ma pratique professionnelle qui est un centre d’intérêt très fort pour moi. L’engagement professionnel a toujours énormément compté.
La pratique de l’Aïkido a été fondamentale dans ma relation aux autres, dans le management des équipes, dans le fait de déterminer des objectifs où l’on mobilise tout le monde, dans la flexibilité par rapport aux problèmes et aux imprévus. Ça a nourri, ça a guidé différemment ma pratique. Dans d’autres pratiques artistiques je ne sais pas…Peut-être que ça m’a aidé à accepter l’apprentissage, et à 65ans, démarrer le piano. Peut-être que l’Aïkido m’a permis ça.

As-tu un livre qui t’a particulièrement marqué, qu’importe le domaine ?

Ghislaine Soulet :

Le dernier livre que je viens de lire et que j’ai trouvé absolument extraordinaire : La bête qui mangeait le monde, d’Antoine Nochy. C’est l’histoire d’un pisteur de loups dans les Cévennes. Ça parle de comment le monde sauvage pourrait, s’il était respecté, vivre en harmonie avec le monde rural dans les Cévennes. Il y a de plus en plus de loups dans les Cévennes. Ce livre est émaillé de réflexion philosophique, anthropologique et politique… Je l’ai trouvé absolument extraordinaire.

Ghislaine Soulet, une femme passionnante, 4e dan d'Aïkido au sein du Birankaï

Trois mots, valeurs ou concepts qui animent ta vie ?

Ghislaine Soulet :

J’aurais dû lire la question avant ! (rires)

La générosité, ça c’est fondamental. Peut-être trop, mais peu importe. J’agis pour moi mais j’agis beaucoup pour et avec les autres.

Je pense, l’idéalisme. D’ailleurs, pour me soigner, j’avais fait une maîtrise de sociologie sur les socialistes utopistes. Je suis attirée par des situations idéales.

Et puis la justice. Cela me paraît important dans toutes ses dimensions.

Générosité, idéalisme, justice. Ça me plaît bien !

Merci, Ghislaine, pour cet échange !

Ghislaine Soulet :

Merci pour cet entretien très intéressant.

La très célèbre Pilule Anti-Age (la PAAAAAAAAA, pour les intimes)

À prendre par voie auditive ou visuelle, une fois par jour, pendant toute la durée du traitement.

  • On a l’âge qu’on a quand on commence une activité, ensuite, on arrête de vieillir.
  • Aujourd’hui est le meilleur moment pour commencer. Demain, vous serez un peu trop vieux, et hier, franchement, vous n’étiez pas prêt.
  • S’il le faut, relisez la phrase du dessus demain.
  • L’esprit du débutant (Shoshin) : accepter l’apprentissage et non vos excuses.
  • Complétez la phrase suivante : à … ans, je construis encore.
  • La vieillesse est un alibi (Louis Scutenaire).
  • La vieillesse est si longue qu’il ne faut pas la commencer trop tôt (Benoîte Groult).
  • Petit exercice de gratitude à l’usage des ex-grincheux : le matin au réveil ou le soir au coucher, prenez une feuille et un stylo. Écrivez les 5 choses pour lesquelles vous avez de la gratitude aujourd’hui. Chaque jour, cela sera 5 choses différentes. Vous ne devez jamais vous répéter ! Par contre, cela peut être des choses très simples : aujourd’hui, je suis en vie, j’ai senti le soleil sur ma peau, j’ai vu un oiseau, j’ai souri à un inconnu… Dans une semaine, vous aurez 35 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants. Ceci va créer un biais cognitif d’illusion de fréquence : vous améliorerez votre capacité à voir le positif autour de vous. Ce qui vous mettra de bonne humeur, une meilleure gestion des émotions, et un enthousiasme plus grand. Or, l’enthousiasme est l’engrais de tout apprentissage.
  • En cas d’aggravation des symptômes, lisez l’Apprentissage de l’imperfection, de Tal Ben-Shahar.

Si ça vous démange…


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